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Il faut savoir qu’en France, les paris sur le football représentent 70% des paris. Même 80% a été atteint en Angleterre. Êtes-vous d’avis que les bookmakers existaient encore aujourd’hui si les parieurs qui parient sur le football gagnaient effectivement une somme d’argent importante ? La réponse est non car ils auraient échoué.

Par conséquent, voyez comment il se produit que les perdants des paris sur le football perdent et que les bookmakers gagnent.

Pourquoi est-il si difficile de gagner à long terme en utilisant des pronostics foot ?

Modéliser les statistiques des bookmakers sur les pronostics de football

La loi du poisson est utilisée par les bookmakers pour calculer la cotation sur le football. C’est une règle mathématique qui tient compte des forces offensives et défensives de chaque équipe. Ils sont capables de déterminer quelle équipe est forte en attaque ou en défense grâce à l’énorme quantité de statistiques qu’ils ont rassemblées au cours de quelques années.

La règle du 1 point par but du football rend les calculs des parieurs encore plus simples car elle s’intègre très facilement dans les modèles statistiques.

Peu de pronostics avant le match de football

Dans le football, il n’y a pas beaucoup de surprises d’avant-match. L’absence d’un joueur d’une équipe ne fera pas bouger les cotes plus que timidement, à moins que ce ne soit Messi ou Ronaldo. Et les alignements d’équipes sur un championnat donné changent très peu d’une semaine à l’autre (à moins, bien sûr, de perdre la moitié de leur équipe en raison d’une épidémie de grippe).

Il n’y a pas beaucoup de variation dans les statistiques et les cotes avant un match, il serait donc utile de faire une prédiction après avoir appris quelque chose que les bookmakers n’avaient pas pris en compte auparavant pour affecter les cotes.

Football algorithmique

Les résultats dans le football sont plus imprévisibles que dans d’autres sports. Cela profite aux bookmakers tout en rendant les pronostics plus difficiles à comprendre pour les joueurs.

Je vais vous donner un exemple. Dans le football, il n’est pas rare de voir une équipe qui domine en termes de passes réussies, de possession du ballon et de tirs cadrés. Et pourtant, cette équipe ne sort pas toujours gagnante.

C’est quelque chose que l’on voit fréquemment sur les chaînes sportives, comme Canal +, où toutes ces statistiques sont disponibles à la mi-temps et à la fin de chaque match. L’équipe gagnante peut ne pas marquer à 10 reprises tandis que l’équipe perdante profitera d’une contre-attaque ou d’une erreur pour marquer à une occasion. Le football offre de nombreuses opportunités d’événements imprévisibles, il n’est donc pas nécessairement vrai qu’une équipe gagnera le match si elle domine toutes les statistiques. L’inverse est vrai au rugby, où une équipe qui domine gagne systématiquement la partie.

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Quels sports gagnez-vous le plus rapidement avec le temps ?

Dans certains sports, les cotes sont calculées manuellement car il n’y a pas de modélisation mathématique disponible. Vous avez l’athlétisme, qui est aussi une de mes spécialités, le ski, qu’on apprécie beaucoup, et la natation, tous les sports liés au temps, comme le vélo. Un chrono, ou temps, est intrinsèquement moins modélisable que des statistiques pures, comme celles que l’on trouve dans des sports comme le football, par exemple.

Les informations et le formulaire sportif actuel que je viens de mentionner sont essentiels pour le calcul. Il existe également de nombreuses opportunités pour les perdants dans ces sports. Il existe une centaine de variétés différentes qui peuvent gagner une course cycliste.

Même si ce n’est pas toujours le cas, comme le savent les experts du cyclisme, tout dépend du profil de l’étape.

En raison de tout ce qui a été dit ci-dessus, développer un modèle mathématique est en fait très difficile pour les bookmakers. On va dire que les bookmakers trouvent difficile et peu rentable de miser sur certains sports. Ils ne génèrent pas beaucoup de volumes de paris, donc c’est difficile de dire qu’ils deviennent un peu nerveux, mais ils pensent qu’ils ne sont pas forcément en danger vu le nombre de paris que l’on peut faire dans le football.

Pour cette raison, ils sont parfois moins carrés au-dessus et préfèrent que la majorité de leur équipe joue au football plutôt que de les répartir uniformément entre les autres sports.